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L'Inde du 2046 bis

4 mai 2008

Video à Pondy...

Petite video d'une balade de Pondi jusqu'à.... la plage.

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Pondicherry en scoot
envoyé par cumbersome

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19 avril 2008

J+13

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L' accueil au poil

Les journées de travail me paraissent moins longues qu’en France. Si le boulot reste sensiblement le même, l’ambiance tranche. Les indiens sont des grands enfants : soit ils pleurnichent, soit il rigolent. Les premières journées sonnent comme des rounds d’observation. Tous nous regardent, et personne ne parle. Quelques aventureux s’essaient à nous poser quelques questions, auxquelles il font l’avouer, nous ne comprenons rien. On échange nos prénoms. Cela donne à peu près ça :

MOI :

Hi, I’m Cyril…

LUI :

Hello cileelee, I’m Vidyasachikumarkrishna !

MOI:

Nice to meet you! But can you repeat please...

(Je me rapproche et il se recule, comment veut-il, comment veut-il…)

LUI - parlant moins fort:

I’m Vidyasachikumarkrishna…

MOI :

         Sorry ?

LUI – ostensiblement énervé :

         Vidyasachikumarkrishna ! But you can call me Vidyasachookri.

MOI- perdu mais diplomate :

         Ah… OK… thanks Vidyasachépouri !

LUI :

         It’s Vidyasachikumarkrishna !

Au troisième jour, l’oreille se forme. Comme nez et les yeux d’ailleurs. Seuls les intestins peinent toujours à suivre. La communication se fait donc plus naturelle, même si on se rend compte que tout se sait très vite ici. Il faudra être attentif, et éviter les apéros trop généreux. On commence à rigoler…

DSCF0006La pause de 11h – tea time- est l’occasion de comparer nos deux pays. Ils se montrent très intéressés – en particulier pour nos 35 h ! – et veulent un jour prendre ce fameux « Apelo », que nous leur avons présenté comme un rituel immuable français. La plupart d’entre eux ne sont pas beaucoup sorti de Chennai et Delhi est une destination tropicale. Entre mecs, les conversations convergent presque toujours vers le sport. Et certaines choses sont universelles. Comme j’ai le temps de mater un peu la télé avant de partir au boulot, je leur glisse les derniers résultats de cricket : l’Inde a battu l’Afrique du Sud, mais le capitaine, au nom plus qu’improbable, s’est blessé. Ils sont aux anges, et moi aussi.

La vie quotidienne prend son rythme de croisière. Je pars au boulot à pied vers 9h25. Le temps de traverser quelques rues calmes bordées d’un cours d’eau nauséabond et j’arrive à l’Office. Autant dire qu’à Chennai, 10 millions d’habitant à la louche, je suis plutôt bien loti. Le matin est plutôt calme dans la mesure où Dame France dort encore. On arrive paisiblement au lunch time et le petit réfectoire où chacun amène son repas. Femmes et hommes mangent sur deux tables séparées. Les cuillères sont collectives. Femmes et hommes prennent leur pause séparément. Les locaux sont collectifs. Tous parlent de femmes et toutes parlent d’hommes. Les regards eux ne se croisent presque jamais. Sauf le premier jour, où nous sommes assis par inadvertance à la table des femmes. Si ces dernières gloussent, les mecs, eux, nous jettent des regards furienvieux avant de nous expliquer les règles de la maison. « Sorry, sorry… »

Le week-end arrive comme un cheveu sur la soupe. Direction plein Sud : Mamalupuram. Dans une ville où la chaleur tombe rarement en dessous des 30°, prenez un trajet sur route de 50km et un bus hand-made. Rajoutez-y environ 60 indiens qui se battent pour entrer et une bonne dose d’embouteillage. Faite cuire à petits feux pendant 3 heures et demi. Vous obtenez un souvenir impérissable, tout cela pour 20 ruppees par tête (soit environ 30 centimes d’euros).

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Dans ce bus se trouvent des supporters de l'OM.
A vous de les trouver!

L’eau tiède de l’océan indien nous fait du bien. La brise et les poissons grillés que nous venons de choisir aux pécheurs tout juste revenus nous achèvent. La visite des temples attendra bien la semaine prochaine, finalement… Ce n’est pas si loin.

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La Guest house et bar assortis

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Le trajet entre maison et taf.

7 avril 2008

C'est parti!

Et voilà, on y est… 2ème jour à Chennai.

Hormis ces enfoirés de flamands à l’aéroport de Bruxelles – un conseil, si vous voulez aller fumer une clope à l’extérieur, prévoyez une demi-journée, sous peine de louper la correspondance – le voyage s’est très bien passé.

Plus j’arrive en Inde, et moins le sentiment de surprise est fort. Néanmoins, chaleur, bruit et senteurs, ces petites choses devenues familières avec le temps parviennent toujours à vous coller un sourire idiot, sitôt le pied posé sur le sol indien. A une heure du matin, les douaniers moustachus essaient de prendre un air méchant, les bus klaxonnent, les gens rigolent ou dorment par terre, un chien vous regarde, et le taxi chargé de vous amener a oublié qu’il n’était pas dans un jeu-vidéo.

L’appartement est beau, très beau même… Des coqs en pattes ! On s’installe avec les nouveaux colocataires dans des chambres clean et climatisées pour passer notre première nuit. Je me réveille de temps en temps pour éclater quelques moustiques sur le mur.

Le samedi est dédié au repos et à l’installation. PQ hors de prix et Aquafina – l’eau minérale locale – sont désormais le nerf de la guerre. Direction l’un des centres commerciaux hype de Chennai. En quelques années, ces trucs ont poussé comme des champignons pour satisfaire la nouvelle richesse indienne et expats de tout horizon. Un des mes potes marchande un câble Playstation, et je m’achète la paire de drap la plus flashy du pays avant de commander un café dans le magasin d’en face. Sept mecs s’affairent alors autour de la machine : un va chercher le gobelet, un autre le place parfaitement, tandis que son chef appuie sur le bouton. Les quatre autres se regardent et se demandent ce qu’ils foutent là, tout en prenant un air concentré. This is India! Le retour en rickshaw se négocie au prix fort. En même temps, 5 blancs en short sortant d’un grand magasin les bras chargés de paquets, c’est voyant.

La chaleur est moins étouffante que prévue, un petit vent venu de la mer soufflant constamment. On en profite alors pour découvrir le quartier. On y trouve de tout, tout le temps et pas loin : un petit Wineshop crado par ici, des super restos dans lesquels on bouffe avec les mains –enfin plutôt celle de droite, la gauche étant destinée à s’occuper de l’autre bout de la chaîne- par là… A la bien cousin !

D’ailleurs, je vais pas tarder à m’enfiler un autre masala dosa d’ici peu. ++

La rue voisine

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Vue interieure et exterieure - contraste

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Indoor / Outdoor

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